05 novembre, 2018

ASILE À UN EX-GUÉRILLERO CHILIEN: DÉCISION D’UN ORGANE INDÉPENDANT, SELON L’AMBASSADE DE FRANCE


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LE DEMANDEUR D'ASILE CHILIEN RICARDO PALMA SALAMANCA,
AU PALAIS DE JUSTICE DE PARIS LE 10 OCTOBER 2018
PHOTO HANDOUT. 
L’Office français de protection des réfugiés et apatrides a agi en «toute indépendance» dans l’octroi de l’asile politique à Ricardo Palma Salamanca, ancien guérillero chilien, a déclaré samedi l’ambassade de France au Chili après les protestations du gouvernement chilien, qui souhaite son extradition.
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AMBASSADE DE FRANCE AU CHILI
#PALMASALAMANCA  CAPTURE D'ÉCRAN 
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 
«LOffice français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) est un organisme public qui statue en toute indépendance, dans le cadre de la loi française, concernant les demandes d’asile qui lui sont soumises », a expliqué samedi l’ambassade dans un communiqué laconique.

Ricardo Palma Salamanca s’était échappé en 1996 par hélicoptère de la prison de haute sécurité chilienne où il purgeait sa peine à perpétuité pour l’assassinat en 1991 de Jaime Guzman, sénateur et théoricien du régime Pinochet (1973-1990), et l’enlèvement du fils d’un propriétaire de journal. Il avait été arrêté à Paris le 16 février après 21 ans de cavale.

Le gouvernement chilien avait désapprouvé vendredi l’octroi par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) de l’asile politique à cet ancien membre du groupe de guérilla marxiste Frente Patriótico Manuel Rodríguez (FPMR).

ANDRÉS CHADWICK PIÑERA
 LE COUSIN DE SEBASTIEN
Le ministre chilien de l’Intérieur Andrés Chadwick avait annoncé vendredi la convocation de l’ambassadeur français au Chili pour lui faire part du désaccord du gouvernement chilien, tout en enjoignant son homologue français Christophe Castaner à «annuler cette décision», contrevenant selon lui aux normes de la Convention de Genève sur l’asile et la protection.

Le président chilien Sebastián Piñera, lors de sa récente visite en France, avait dit à Emmanuel Macron que la volonté du Chili était « très simple, qu’il (M. Palma Salamanca, ndlr) puisse retourner là où il a été jugé et condamné pour un acte terroriste ».