28 octobre, 2023

CHILI. ASSASSINAT D’« INA», INFLUENCEUSE SUR TIKTOK ET «REINE» DU NARCOTRAFIC

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 SABRINA DURÁN MONTERO ALIAS «INA» OU «KATRINA GUSMAN»

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INTERNATIONAL
Chili. Assassinat d’“Ina”, influenceuse sur TikTok et “reine” du narcotrafic/ À 24 ans, Sabrina Durán Montero, surnommée “Ina”, était une célèbre influenceuse sur TikTok, suivie par 540 000 abonnés. Mais, dans sa ville de la conurbation de Santiago, elle était aussi à la tête d’un gang de trafiquants de drogue. Elle a été assassinée de huit balles dans le corps, probablement par une bande rivale. [Eduardo Galeano: « Le capitalisme empoisonne l’eau, la terre et l’air, ainsi que l’âme des gens. »]

Courrier international

SABRINA DURÁN MONTERO ALIAS
 «INA» OU «KATRINA GUSMAN»
CAPTURE D'ÉCRAN
Plus d’une centaine de policiers et de gendarmes, soutenus par un véhicule à canon à eau et par un autre muni d’un lance-grenades de gaz lacrymogène : les forces de l’ordre chiliennes sont mobilisées, ce vendredi 27 octobre, pour les funérailles d’“Ina”. “Nous espérons qu’il n’y aura pas de violences lors de ces funérailles”, a indiqué au quotidien La Tercera la ministre de l’Intérieur, Carolina Tohá, pour justifier ce déploiement des forces de l’ordre.

De son vrai nom Sabrina Durán Montero, cette jeune femme de 24 ans, influenceuse sur TikTok suivie par 540 000 abonnés, était surtout une narcotrafiquante reconnue. Elle a été assassinée mardi 24 octobre, après ce qui ressemble fortement à un règlement de comptes, dans un pays qui connaît une forte augmentation des crimes et délits liés à la drogue.

Ina se présentait sur son compte TikTok sous le pseudonyme de “Katrina Gusman".

23 octobre, 2023

EN ARGENTINE, LE PÉRONISTE SERGIO MASSA PARVIENT À LIMITER L’AVANCÉE DE L’EXTRÊME DROITE

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« COUP DE MASSUE »
UNE DU QUOITDIEN PÁGINA12
DU  LUNDI 23 OCTOBRE 2023

INTERNATIONAL / ARGENTINE / En Argentine, le péroniste Sergio Massa parvient à limiter l’avancée de l’extrême droite / Lors du premier tour de l’élection présidentielle, dimanche, le candidat de la coalition de centre gauche actuellement au pouvoir, Sergio Massa, a devancé l’outsider Javier Milei. Ils s’affronteront lors d’un second tour le 19 novembre.

Par Flora Genoux (Buenos Aires, correspondante) et Angeline Montoya (Buenos Aires, envoyée spéciale)

Temps de Lecture 5 min.

LE CANDIDAT À LA PRÉSIDENCE DE
L’ARGENTINE, SERGIO MASSA, LORS
DES RÉSULTATS SCRUTIN DU PREMIER
TOUR,  À BUENOS AIRES, LE 22 OCTOBRE.
PHOTO MARIANA NEDELCU
On le disait moribond: le péronisme est non seulement bien vivant, mais son candidat, Sergio Massa, s’est hissé contre toute attente, dimanche 22 octobre, en tête du premier tour de l’élection présidentielle argentine (36,7 %), laissant le candidat ultralibéral et populiste Javier Milei en deuxième position. Celui-ci récolte toutefois 30 % des voix, confirmant le score qu’il avait obtenu lors des élections primaires du 13 août, et disputera donc le second tour, le 19 novembre, face à l’actuel ministre de l’économie. Un duel inédit entre un outsider et une force politique historique vieille de soixante-dix ans.

DESSIN SERGIO LANGER
« Ce résultat montre que l’Argentine n’a pas viré à l’extrême droite ! On a appris des erreurs du Brésil, où Jair Bolsonaro a aggravé la pauvreté », s’exclame avec soulagement Victoria Gonzalez, 28 ans, devant le QG de campagne de Sergio Massa, en constatant le résultat surprise du candidat du péronisme. « On ne s’est pas laissé abattre par le résultat des primaires [où le péroniste était arrivé en deuxième position]. C’est une victoire du militantisme de base sur les réseaux sociaux, mais aussi sur le terrain, en parlant avec nos voisins, nos collègues, nos amis… », s’enthousiasme de son côté Analia Branca, une travailleuse sociale de 49 ans.

Le péronisme a par ailleurs obtenu la réélection, haut la main, d’Axel Kicillof, l’actuel gouverneur de la province de Buenos Aires, la plus peuplée du pays, lors des élections provinciales qui se tenaient en même temps.

Javier Milei, qui avait pronostiqué une victoire dès le premier tour mais a finalement stagné par rapport à son résultat des primaires, a voulu garder la tête haute. Il s’agit d’un scrutin « historique, pour une force politique jeune », s’est-il félicité lors de son discours, bref et bien plus sobre que ses précédentes interventions.

Inflation de 138 % sur un an

« La sensation est étrange, admet Mauro Mendoza, un barbier de 60 ans, devant le QG de campagne de Javier Milei, dimanche soir. Franchement, ce résultat ne reflète pas l’enthousiasme pour Milei qu’on voit au quotidien. Je pensais qu’il allait arriver premier. » Le militant déçu poursuit : « Il nous faut absolument apporter de la stabilité à l’économie, arrêter d’émettre de l’argent », en référence à la proposition du candidat de supprimer la Banque centrale pour en finir avec le fléau de l’Argentine, l’inflation – 138 % sur un an, à l’origine d’un taux de pauvreté de 40 %. Les propositions radicales de Javier Milei comptent aussi le remplacement de la monnaie nationale par le dollar, une réduction drastique des impôts et des dépenses publiques, mais aussi le libre port d’armes.

« Javier Milei a fait peur. C’était une proposition de changement, mais au lance-flammes », remarque Pablo Seman, sociologue à l’université de San Martin. La Libertad Avanza (« la liberté avance »), sa coalition ultralibérale, a à peine deux ans. Elle a été créée pour les élections législatives partielles de 2021, année où le candidat a été élu député. Depuis son irruption dans la vie politique du pays, l’économiste, qui a fêté ses 53 ans dimanche, n’a eu de cesse de critiquer la « caste » politique, rejetant dos à dos les deux forces traditionnelles, péroniste et antipéroniste, qui ont gouverné le pays ces vingt dernières années. Face aux résultats de dimanche, qui ont contredit, une fois de plus, les sondages, il a cette fois envoyé des signaux clairs d’ouverture, en vue d’alliances possibles, à la candidate de droite, arrivée en troisième position, loin derrière Sergio Massa et Javier Milei.

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Patricia Bullrich, la candidate de la coalition Juntos por el Cambio (« Ensemble pour le changement »), qui avait porté Mauricio Macri au pouvoir en 2015, est en effet la grande perdante de l’élection, récoltant moins de 24 % des suffrages. Si elle a rapidement reconnu sa défaite, elle s’est gardée de féliciter les candidats qualifiés pour le second tour et n’a pas donné de consignes de vote, tout en lançant : « Nous n’allons jamais être complices du populisme, ni des mafias qui ont détruit ce pays », en claire référence au péronisme.

Ouvrir la porte à des alliances

Les électeurs de Patricia Bullrich sont à présent courtisés par les deux candidats. « Tous ceux qui souhaitent un changement doivent travailler ensemble», a soutenu Javier Milei, afin « d’en finir avec le kirchnérisme » (la branche majoritaire du péronisme, du nom de Nestor et Cristina Kirchner, au pouvoir entre 2003 et 2015 et que le candidat populiste a désigné comme son principal ennemi).

Sergio Massa a également ouvert la porte à des alliances sur sa droite, mais il s’est aussi adressé aux électeurs de gauche (la candidate de la gauche radicale, Myriam Bregman, a récolté 2,7 % des voix). Afin de se démarquer de Javier Milei, il a largement insisté sur les acquis sociaux de l’Argentine pendant les années de kirchnérisme, l’éducation publique en premier lieu.

« Le kirchnérisme a énormément aidé les pauvres. Et pendant la pandémie, beaucoup ont pu manger grâce à ce que le gouvernement distribuait », assure, depuis la Villa 31, le plus gros bidonville de Buenos Aires, Maria Cristina Martinez, 50 ans, qui reçoit des allocations tout en multipliant les petits boulots. Elle n’a pas voté Javier Milei et ne se reconnaît pas dans sa dénonciation des bénéficiaires d’aides sociales décrits comme des paresseux improductifs. « Je ne connais personne qui vive des allocations, elles sont insuffisantes et j’ai toujours travaillé, c’est indigne d’insinuer qu’on attend que l’argent nous tombe du ciel », peste-t-elle.

À la fois candidat et ministre d’une économie asphyxiée par l’inflation, Sergio Massa avait, ces dernières semaines, multiplié les mesures, jugées électoralistes par ses détracteurs : exemptions de taxes, aides d’urgence, réduction du nombre de personnes imposables. En amont du premier tour, il a aussi pris soin de se détacher des figures encombrantes que sont le président Alberto Fernandez, au bilan plus que chahuté, et sa vice-présidente, Cristina Kirchner.

Aucune victoire n’est acquise

Si l’ancienne cheffe d’État, leader naturelle du péronisme, est suivie par une base de fidèles, elle suscite aussi un rejet, voire une haine profonde, au sein de l’électorat. Une haine dont Javier Milei s’est largement fait le porte-voix. Cette « grieta » (« brèche ») a profondément marqué – et lassé – la société argentine ces dernières années. « Sergio Massa, en se présentant comme une personne calme et raisonnable face à un Milei irresponsable et une Bullrich incompétente, a déplacé cette brèche, qui divisait péronistes et antipéronistes, vers un débat entre mesure et démesure », analyse Pablo Seman.

« La brèche politique est morte, une nouvelle étape commence le 10 décembre », jour de l’investiture présidentielle, a d’ailleurs assuré Sergio Massa dans la foulée des résultats. « Massa, poursuit M. Seman, a fait un gros effort pour construire une image d’unité, de continuité et de changement en même temps. » Alors que le second tour ne se tient que d’ici quatre semaines, aucune victoire n’est acquise. «Mathématiquement, la possibilité que Milei l’emporte continue d’exister, estime Pablo Seman. Mais Massa a été renforcé par le fait de sa victoire large et surprenante. Et Milei, lui, a été affaibli par le fait de ne pas avoir gagné dès le premier tour. »

Reste à savoir comment gouvernera le prochain président. Les élections législatives partielles, qui se sont tenues en même temps que la présidentielle, marquent une percée des ultralibéraux, qui devraient obtenir une quarantaine de sièges de députés. Mais aucune force n’a obtenu de majorité, ce qui obligera le futur chef de l’Etat, quel qu’il soit, à tisser des alliances.

Par Flora Genoux (Buenos Aires, correspondante) et Angeline Montoya (Buenos Aires, envoyée spéciale)

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DESSIN SERGIO LANGER


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20 octobre, 2023

LE CHILI VA RENFORCER SON INTÉGRATION À L'INITIATIVE LA CEINTURE ET LA ROUTE, SELON SON PRÉSIDENT

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UNE CARAVANE EN ASIE CENTRALE
 / ATLAS CATALAN (DÉTAIL)/
 ATTRIBUÉ À ABRAHAM CRESQUES, 1375. /
Le Chili soutient fermement l'Initiative la Ceinture et la Route (ICR) et souhaite s'y intégrer davantage, a déclaré mercredi à Beijing le président chilien Gabriel Boric. / S'adressant au Forum de haut niveau sur l'économie numérique organisé dans le cadre du troisième Forum de la Ceinture et la Route pour la coopération internationale, M. Boric a indiqué que le seul moyen viable de surmonter les menaces et les risques auxquels le monde est actuellement confronté et d'offrir des opportunités de développement équitable et durable aux peuples de tous les pays résidait dans la coopération internationale, le multilatéralisme et la coexistence harmonieuse entre les peuples.

Xinhua

Le Chili apprécie et reconnaît l'ICR comme une initiative ambitieuse, qui a considérablement amélioré le niveau de connectivité entre les pays partenaires au cours de la dernière décennie, a déclaré M. Boric.

À l'avenir, l'ICR permettra de promouvoir la paix et la solidarité entre les peuples de tous les pays, tout comme l'a jadis fait la Route de la Soie historique, et exercera une influence culturelle encore plus importante, a-t-il estimé.

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Source: Agence de presse Xinhua

GUERRE ISRAËL-HAMAS: AU CHILI, LA COMMUNAUTÉ PALESTINIENNE ENTRE COLÈRE ET INQUIÉTUDE

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MANIFESTATION DE SOUTIEN AU PEUPLE PALESTINIEN
 DEVANT L'AMBASSADE D'ISRAËL À SANTIAGO DU CHILI,
LE JEUDI 19 OCTOBRE 2023.
PHOTO AP - ESTEBAN FELIX

À des milliers de kilomètres du conflit entre Israël et le Hamas, au Chili, la communauté palestinienne se rassemblait jeudi 19 octobre pour la troisième fois depuis les attaques du 7 octobre. Le Chili compte la plus grande diaspora palestinienne au monde, en dehors des pays arabes, soit environ 500 000 personnes. Beaucoup d’entre eux ressentent aujourd’hui une profonde colère et s’inquiètent de la situation à Gaza et en Cisjordanie. 

[ Pour écouter, cliquez ici ! ]

RFI - SÉRIE « Amériques REPORTAGE»
«Guerre Israël-Hamas: au Chili, la communauté
palestinienne entre colère et inquiétude
NAÏLA DERROISNÉ, DIFFUSION
ÉMISSION DU VENDREDI 20 OCTOBRE 2023

par Naïla Derroisné

1 mn

MANIFESTATION À #SANTIAGO, 
AU 
#CHILI, EN SOUTIEN À #GAZA
ET POUR DÉNONCER LES
CRIMES DES SIONISTES.

Aux abords de l’ambassade d’Israël, quelques centaines de personnes étaient réunies, drapeaux palestiniens entre les mains et accusant Israël « d’assassin », rapporte notre correspondante, Naïla Derroisné.

MANIFESTATION À #SANTIAGO, 
AU 
#CHILI, EN SOUTIEN À #GAZA
ET POUR DÉNONCER LES
CRIMES DES SIONISTES.

« Je suis très nerveuse, ça fait plus de dix jours que je ne dors presque pas », raconte Paola, Chilienne d’ascendance palestinienne dont la grand-mère vit en Cisjordanie. « On ne peut pas faire comme si de rien n’était, c’est la terre de nos ancêtres. Nos familles là-bas sont en train de souffrir. Et évidemment notre âme le ressent. C’est un horrible moment, c’est pour cela que nous sommes tous là. »

Les Palestiniens sont arrivés dans le pays andin d'abord pour fuir la domination ottomane et ensuite l’occupation israélienne, et la très grande majorité étaient chrétiens, ce qui a facilité leur intégration.

« Le Hamas, ce n’est pas la Palestine ! »

MANIFESTATION À #SANTIAGO, 
AU 
#CHILI, EN SOUTIEN À #GAZA
ET POUR DÉNONCER LES
CRIMES DES SIONISTES.

« La majorité des personnes ici regrette la mort des citoyens israéliens à cause du Hamas, mais le Hamas ce n’est pas la Palestine ! », affirme César, dont la famille paternelle est aussi palestinienne. «Personne ne peut justifier ce qu’a fait le Hamas. Mais personne ne peut justifier non plus les atrocités qu’Israël commet tous les jours contre le peuple palestinien, et pas seulement à Gaza mais aussi en Cisjordanie. »

MANIFESTATION À #SANTIAGO, 
AU 
#CHILI, EN SOUTIEN À #GAZA
ET POUR DÉNONCER LES
CRIMES DES SIONISTES.

Parmi les différents slogans scandés, certains ont appelé à mettre fin aux relations entre Israël et le Chili, qui a tout à la fois condamné les attaques du Hamas et la violente riposte israélienne.


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19 octobre, 2023

L'ENTREPRISE CHILIENNE CODELCO CONCLUT UN ACCORD EN VUE D'ACHETER LITHIUM POWER POUR 244 MILLIONS DE DOLLARS

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CHAMPS DE LITHIUM DANS LE NORD DU CHILI
PHOTO TOM HEGEN

L'entreprise chilienne Codelco conclut un accord en vue d'acheter Lithium Power pour 244 millions de dollars/ Codelco COBRE.UL , le plus grand producteur de cuivre au monde, a conclu un accord pour acheter Lithium Power International LPI.AX pour 385 millions de dollars australiens (245 millions de dollars), a déclaré la société mardi.
L'accord comprend une offre en espèces de 0,57 dollar australien par action pour l'entreprise australienne, qui possède le projet Blanco dans la région saline de Maricunga, près des propriétés de Codelco.


"L'acquisition de LPI rendra le projet Blanco viable grâce à des synergies avec les actifs et les permis de Codelco dans le salar de Maricunga () ", a déclaré Maximo Pacheco, président de Codelco, dans un communiqué de presse, ajoutant qu'il combinera le projet Blanco avec son propre développement pour créer un " projet de lithium de classe mondiale ".

Il a ajouté que cette acquisition permettait à Codelco de "mettre en œuvre sa stratégie visant à devenir un fournisseur mondial de métaux essentiels à la transition énergétique"


Le communiqué précise qu'il s'agit de la première acquisition de lithium par Codelco et note qu'une approbation des actionnaires de LPI est nécessaire pour que l'opération soit réalisée et qu'un vote est attendu en janvier 2024.

"Le conseil d'administration de LPI, qui comprend son principal actionnaire, a recommandé à l'unanimité à ses actionnaires d'approuver le plan.

En avril, le Chili a annoncé un plan pour prendre le contrôle de l'État sur la vaste industrie du lithium du pays et a chargé Codelco de mener la charge.

Codelco a déjà entamé des négociations avec le mineur de lithium SQM SQMA.SN en vue d'obtenir le contrôle de la société par l'État et affirme qu'elle prévoit de terminer les négociations d'ici la fin de l'année.


Actuellement, seules SQM et Albemarle ALB.N extraient du lithium au Chili et toutes deux opèrent à partir de la plaine salée d'Atacama. De nombreuses entreprises détiennent des droits sur le lithium dans le salar de Maricunga, avec des projets à différents stades de développement, mais aucune n'extrait actuellement ce métal léger.

L'accord de mardi intervient alors que Codelco est confrontée à une détérioration de ses finances et à sa production la plus faible depuis près d'un quart de siècle . Codelco a déclaré qu'elle prévoyait de financer l'acquisition en puisant dans ses ressources financières existantes.

Ruben Alvarado a pris la direction de Codelco en septembre et a annoncé un remaniement de la direction au début du mois, alors que l'entreprise s'efforce de reprendre pied.

Fin septembre, Codelco a déclaré qu'elle entreprendrait une enquête diligente sur l'entreprise australienne Lithium Power International, mais qu'il n'y avait aucune certitude quant à la conclusion d'un accord définitif.

(1 dollar = 1,5711 dollar australien)

Fusions / Acquisitions

18 octobre, 2023

XI JINPING S'ENTRETIENT AVEC LE PRÉSIDENT CHILIEN

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XI JINPING S'ENTRETIENT
AVEC LE PRÉSIDENT CHILIEN

Le président chinois, Xi Jinping, s'est entretenu mardi avec son homologue chilien, Gabriel Boric, qui est à Beijing pour participer au troisième Forum de "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale.

French.china.org.cn

M. Xi a déclaré que le Chili était un pionnier de la coopération dans le cadre de «la Ceinture et la Route» entre la Chine et les pays d'Amérique latine. Depuis l'établissement des relations diplomatiques il y a plus d'un demi-siècle, les relations sino-chiliennes ont maintenu un développement stable et sain.

► À lire aussi :     ONU : LA RÉSOLUTION RUSSE DE CESSEZ-LE-FEU À GAZA BLOQUÉE PAR LES OCCIDENTAUX

La coopération bilatérale dans divers domaines a favorisé le développement et la revitalisation des deux pays, et apporté des avantages tangibles aux peuples des deux pays, a-t-il indiqué.

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Les deux pays doivent saisir la signature du plan de coopération de "la Ceinture et la Route" comme une opportunité pour renforcer l'alignement de leurs stratégies de développement, a-t-il déclaré.

M. Xi a déclaré que la Chine et le Chili devraient approfondir la coopération traditionnelle dans les domaines de l'économie, du commerce et des infrastructures, et cultiver de nouveaux moteurs de croissance pour la coopération dans les domaines de l'énergie propre, de l'économie numérique et de l'innovation scientifique et technologique, afin de faire du Chili un pays leader dans la coopération de haute qualité entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre de "la Ceinture et la Route".

La Chine accueille davantage de produits agricoles et de spécialités de haute qualité en provenance du Chili pour entrer sur le marché chinois, a-t-il affirmé.

M. Xi a indiqué que la Chine et le Chili appartenaient tous deux au Sud. La Chine est disposée à renforcer la communication et la coordination avec le Chili pour maintenir la solidarité et la coopération entre les pays en développement, ainsi que pour sauvegarder un véritable multilatéralisme et le libre-échange.

La Chine apprécie la contribution positive du Chili au développement des relations Chine-Amérique latine et au Forum Chine-CELAC (Communauté d'États latino-américains et caraïbes), et espère que le Chili continuera de jouer un rôle unique dans la promotion de la coopération Chine-Amérique latine, a-t-il ajouté.

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16 octobre, 2023

ANNIVERSAIRE DE L'ARRESTATION D'AUGUSTO PINOCHET À LONDRES

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UNE DE LIBÉRATION N° 5450
DU 26/11/1998 
 ANNIVERSAIRE DE L'ARRESTATION 
D'AUGUSTO PINOCHET À LONDRES
 1998 -16 OCTOBRE- 2023
«RÉTROSPECTIVE SUR LE COUP D'ÉTAT 
DU GÉNÉRAL PINOCHET» 

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Le 16 octobre 1998, l’ancien dictateur chilien Augusto Pinochet était arrêté à Londres. Ce sont des plaintes de victimes chiliennes de la dictature de Pinochet, qui a gouverné le Chili pendant 17 ans depuis le coup d’État de 1973, qui en vertu de la compétence universelle, ont permis son arrestation à Londres. 

LE PLUS HAUT LÉGISLATEUR CHINOIS RENCONTRE LE PRÉSIDENT CHILIEN

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PHOTO ZHAI JIANLAN / XINHUA

BEIJING, 16 octobre (Xinhua) -- Le plus haut législateur chinois, Zhao Leji, a rencontré lundi à Beijing le président chilien Gabriel Boric. / La rencontre a eu lieu à la veille du troisième Forum "la Ceinture et la Route" pour la coopération internationale, prévu mardi et mercredi à Beijing.

Xinhuanet


LOGO XINHUA
M. Zhao, président du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale (APN), a déclaré que bien que la Chine et le Chili soient très éloignés l'un de l'autre, les deux pays jouissent d'une profonde amitié traditionnelle. Le développement de cette amitié a été fermement soutenu par les gouvernements des deux pays et tous les secteurs de la société, donnant ainsi un bon exemple de solidarité et de coopération entre les pays en développement.

M. Zhao a ajouté que le Chili était le premier pays d'Amérique latine et des Caraïbes à établir un mécanisme de coopération législative avec la Chine. L'APN souhaite renforcer les échanges et la coopération avec le Congrès national du Chili, mettre en œuvre le consensus important atteint par les chefs d'Etat des deux pays, approfondir les échanges amicaux à tous les niveaux, fournir des garanties juridiques pour la coopération de haute qualité dans le cadre de "la Ceinture et la Route" entre les deux pays, et faire passer le partenariat stratégique global Chine-Chili à un nouveau niveau.

PHOTO SEBASTIÁN RODRÍGUEZ

M. Boric a déclaré que le Chili admirait les grandes réalisations de la Chine et chérissait l'amitié sincère entre les deux pays. Le Chili souhaite participer activement à la construction conjointe de "la Ceinture et la Route", approfondir la coopération avec la Chine dans divers domaines, intensifier les échanges entre les organes législatifs, et favoriser le développement à pas de géant des relations bilatérales.

Hao Mingjin, vice-président du Comité permanent de l'APN, a également assisté à la rencontre. Fin

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ARRIVÉE DU PRÉSIDENT CHILIEN À BEIJING POUR LE 3ème FORUM DE « LA CEINTURE ET LA ROUTE » POUR LA COOPÉRATION INTERNATIONALE

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PHOTO PENG ZIYANG / XINHUA
 (Rédacteurs :Ying Xie, Yishuang Liu)
PHOTO REN CHAO / XINHUA 

le président chilien Gabriel Boric est arrivé dimanche à Beijing pour participer au 3ème Forum de « la Ceinture et la Route» pour la coopération internationale.

PHOTO PENG ZIYANG / XINHUA