04 janvier, 2025

UKRAINE : WASHINGTON A «DISCRÈTEMENT» FOURNI DES ARMES À KIEV «BIEN AVANT» L’ÉCLATEMENT DU CONFLIT, ADMET BLINKEN

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ANTONY BLINKEN AFFIRME QUE BIDEN ET
LUI  ONT PRIS LES BONNES DÉCISIONS
 PHOTO PHILIP MONTGOMERY POUR LE NEW YORK TIMES
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Ukraine : Washington a «discrètement» fourni des armes à Kiev «bien avant» l’éclatement du conflit, admet Blinken / Le secrétaire d'État américain Antony Blinken. Suivez RT en français sur Telegram Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a admis, dans une interview accordée au New York Times et publiée ce 4 janvier, que Washington avait commencé à armer Kiev avant l'éclatement du conflit russo-ukrainien. Le diplomate s'est par ailleurs targué d'avoir «travaillé très dur» afin d’empêcher le déclenchement de cette guerre. 

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Samedi 4 janvier 2025

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L'EX-SECRÉTAIRE D'ÉTAT
 AMÉRICAIN ANTONY BLINKEN.
PHOTO  MICHAEL M. SANTIAGO

Les États-Unis ont commencé, «bien avant» l'éclatement du conflit russo-ukrainien, à approvisionner Kiev en armes, a confié le secrétaire d'État américain Antony Blinken dans une interview au New York Times (NYT) publiée ce 4 janvier. 

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«Bien avant l'agression russe, en septembre puis en décembre, nous avons discrètement fourni de nombreuses armes à l'Ukraine pour qu'elle dispose de ce dont elle avait besoin pour se défendre, notamment des Stingers et des Javelins qui ont permis d'empêcher la Russie de prendre Kiev, d'écraser le pays, de l'effacer de la carte, et de repousser les Russes», a-t-il déclaré. 

Celui-ci s'est également targué d'avoir «travaillé très dur», notamment avec la Russie, afin d'empêcher ce conflit. «Nous avons fait preuve d'une diplomatie extraordinaire en rassemblant et en maintenant ensemble plus de 50 pays, non seulement en Europe, mais bien au-delà, pour soutenir l’Ukraine», s'est-il par ailleurs félicité. 

«Depuis lors, s’il y avait eu la moindre occasion de nous engager diplomatiquement d’une manière qui aurait pu mettre fin à la guerre dans des conditions justes et durables, nous aurions été les premiers à les saisir», a-t-il encore déclaré, assurant n'avoir «vu aucun signe que la Russie était réellement disposée à s’engager». 

En août 2023, le Comité d'enquête russe avait déclaré que l'Ukraine avait reçu des armes et des munitions, avant l'offensive russe, de la part de 20 États, dont 16 sont membres de l'OTAN. Des livraisons qui, selon l'agence, ont débuté dès 2014. 

Plus de 160 milliards d'euros d'aide militaire en près de trois ans 

Selon le décompte du think tank allemand Kiel Institute, l'Ukraine a bénéficié entre fin janvier 2022 et fin octobre 2024 de 163,37 milliards d'euros d'aide militaire, dont 60 milliards prodigués par les seuls États-Unis. Les autorités russes ont déclaré à plusieurs reprises que l'envoi d'armes en Ukraine ne réduirait pas la détermination de la Russie et ne changerait pas le cours du conflit. 

Dans une interview accordée à Newsweek le 7 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré que «le soutien politique, militaire et financier à Kiev pour que la guerre continue» revenait à «jouer avec le feu» et pouvait avoir des «conséquences dangereuses». 

Le ministre russe des Affaires étrangères a également déclaré que Moscou tentait «d’éteindre cette crise depuis plus d’une décennie». «Chaque fois que nous mettons sur papier des accords qui conviennent à tout le monde, Kiev et ses maîtres font marche arrière», a-t-il ajouté. 

Sergueï Lavrov a ainsi mentionné l'accord de transition, signé le 21 février 2014 entre l'opposition et le président ukrainien Viktor Ianoukovitch et les ministre allemand, français et polonais des Affaires étrangères, mais «piétiné par l’opposition» dès le lendemain par le coup d'État de Maidan, ainsi que les accords de Minsk «sabotés pendant sept ans».  

«Les dirigeants ukrainiens, allemands et français, qui avaient signé le document, se sont vantés par la suite de n’avoir jamais eu l’intention de le respecter», a-t-il insisté sur ce point. Le ministre russe a également évoqué l'accord «paraphé à Istanbul fin mars 2022» et «jamais été signé par Zelensky, sur l’insistance de ses supérieurs occidentaux, en particulier du Premier ministre britannique de l’époque [Boris Johnson]».

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L'interview : Antony Blinken insiste sur le fait que lui et Biden ont pris les bonnes décisions

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