02 avril, 2020

DES BOLIVIENS S’ENTASSENT DANS LE NORD DU CHILI SANS POUVOIR RENTRER DANS LEUR PAYS

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LA PUTSCHISTE JEANINE ÁÑEZ  AUTOPROCLAMÉE PRÉSIDENTE DE LA BOLIVIE
FREINE LE RAPATRIEMENT D’ENVIRON 150 CITOYENS BLOQUÉS AU CHILI
Santiago de Chile, 2 avril (Prensa Latina) Plus de 300 Boliviens sont aujourd’hui bloqués dans la localité de Huara, dans le nord du Chili, devant l’impossibilité de se rendre dans leur pays, dont le gouvernement a fermé les frontières pour prévenir la pandémie de Covid-19.
LES RUES DE LA BOLIVIE, EN 
QUARANTAINE, ALORS QUE LES 
FRONTIÈRES RESTENT FERMÉES
 PHOTO LA NACION
Le nombre de boliviens présents dans cette petite commune de la région de Tarapacá a augmenté depuis que le gouvernement de Jeannine Añez a pris cette mesure la semaine dernière, et beaucoup se trouvent dans une situation de plus en plus précaire.

Une grande partie de ceux qui sont présents à Huara y sont arrivés depuis d’autres régions du Chili et se trouvent maintenant dans un camp établi par la municipalité et des habitants locaux.

Selon le maire José Bartolo, « la situation est hors de contrôle, car les boliviens sont dans la commune depuis cinq ou six jours. Je ne comprends toujours pas quelle est la position des autorités boliviennes qui ne veulent pas laisser entrer leurs compatriotes ».

Il a ajouté que dans cette commune « il y a eu une gestion de l’eau, de nourriture, de tentes pour se loger » et qu’il y a eu une aide volontaire de voisins, mais qu’ils disposent de ressources limitées.

La veille, le chef de la Défense Nationale de la région de Tarapacá, Guillermo Paiva, a vivement critiqué le gouvernement de la Bolivie face à l’indolence pour permettre l’entrée dans ce pays de ses ressortissants.

Le haut responsable a déclaré que, bien qu’au niveau du gouvernement et de la chancellerie du pays voisin ils aient promis que leurs citoyens pourraient rentrer, quelques minutes avant de les embarquer de Huara, ils ont fait marche arrière et ont dit qu’ils ne seraient pas autorisés à rentrer en Bolivie.

Paiva a ajouté que la présidente de facto Jeanine Añez et la chancelière Karen Longaric « sont en train de jouer avec l’espoir d’un groupe de boliviens ».