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L’ARRESTATION DE MILITANTS EN FAVEUR DE LA DÉMOCRATIE EST UNE NOUVELLE TENTATIVE VISANT À ÉTOUFFER LA DISSIDENCE MANIFESTATION À CONCEPCIÓN, AU CHILI, LE 21 OCTOBRE 2019 PHOTO JUAN GONZALEZ / REUTERS |
Incarcérés et sans procès lors de la révolte sociale entre octobre 2019 et mars 2020, les familles des 2500 jeunes décrivent une situation sanitaire désastreuse : surpeuplement, brimades, aucune mesure de prophylaxie, isolement des prisonniers par rapport à leurs proches. Elles alertent sur les risques qu’ils encourent dans cette conjoncture de pandémie du Covid-19.
PHOTO IVAN ALVARADO / REUTERS |
Le Chili compte 2 500 personnes en «détention préventive" dans le pays. Des hommes et des femmes dont la majorité sont actuellement incarcérés avec des prisonniers de droit commun. Parmi eux, de nombreux mineurs incarcérés dans les centres du Service national des mineurs (Sename). Dans le contexte de la crise sanitaire du coronavirus, ces personnes sont abandonnées par un État qui maintient des prisons surpeuplées et avec une totale manque d'hygiène, terreau propice à la propagation du virus. Il ne fait aucun doute que les personnes détenues dans les manifestations sont des prisonniers politiques; leur «faute »: avoir participé à des manifestations pacifiques rejetant le modèle néolibéral hérité de la dictature de Pinochet.
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PIÑERA, (IN)DIGNE HÉRITIER DE PINOCHET PHOTO PABLO VERA. AFP |
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