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5 min« K4st veut imposer l’état
antisocial de droite»
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Dur retour de bâton. En septembre 2022, le Chili était sur le point de tirer un trait sur un des pesants vestiges de l’ère Pinochet avec l’adoption d’une nouvelle constitution, présentée comme « la plus progressiste du monde ». Une charte fondamentale féministe et paritaire, rédigée par 154 membres issus en grande partie des mouvements sociaux et des partis politiques de gauche et faisant la part belle à l’État social et démocratique, au « plurinationalisme » et à l’écologie.
Un texte qui répondait en grande partie aux aspirations exprimées par les Chiliens lors des impressionnantes manifestations populaires de fin 2019, avec des exigences bien précises, dans un pays exsangue après plusieurs décennies d’ultralibéralisme : droit universel à la santé, accès gratuit à l’éducation, fin de la privatisation de l’eau…
Un an plus tard, après le rejet massif par référendum (62 %) de ce projet qui avait pourtant réveillé tant d’espoirs, les Chiliens seront bientôt amenés à se prononcer sur un nouveau texte, d’abord issu d’un avant-projet élaboré par une commission d’experts désignée par le Congrès et maintenant défini par un Conseil constitutionnel dominé par le Parti républicain. C’est-à-dire par l’extrême droite.
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