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Outre-mer la 1ère avec l'AFPSouriant ou combatif, pensif ou observateur, le leader de la révolution cubaine Fidel Castro reste symboliquement très présent sur l'île, trois ans après son décès, le 25 novembre 2016.
UNE AFFICHE DE FIDEL CASTRO DANS UNE RUE DE LA HAVANE À CUBA, EN NOVEMBRE 2019.
PHOTO YAMIL LAGE / AFP
PHOTO ARCHIVE DE GRANMA |
Au-delà de cette présence sur les murs, Fidel Castro, décédé le 25 novembre 2016, reste l'homme qui déchaîne les passions sur l'île, considéré par certains comme un bienfaiteur et par d'autres comme le coupable des maux du pays. "Nous sommes la continuité" : c'est la devise du président Miguel Diaz-Canel, au pouvoir depuis avril 2018, qui n'a de cesse de citer Fidel Castro dans ses discours et ses tweets.
« Sous Fidel, il y avait une grande centralisation : il était président, Premier ministre, commandant en chef »
Multipliant les déplacements pour aller à la rencontre des Cubains, le chef d'État, désigné par les députés du Parti communiste, seul autorisé sur l'île, a d'ailleurs repris ainsi le style de Fidel, mais avec une différence: il veut donner l'image d'une direction plus collégiale.
"Sous Fidel, il y avait une grande centralisation : il était président, Premier ministre, commandant en chef", confirme l'analyste politique Carlos Alzugaray. Son frère "Raul a hérité de cela mais il a commencé à décentraliser le pouvoir, et aujourd'hui il y a un effort pour que le gouvernement fonctionne de manière collégiale".
Le troisième anniversaire du décès de Fidel Castro survient à un moment de grandes tensions diplomatiques entre l'île et les États-Unis, qui ont renforcé leur embargo en vigueur depuis 1962, accusant le gouvernement cubain d'opprimer son peuple et de soutenir militairement le président Nicolas Maduro au Vénézuéla.
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