LE CHILI DEMANDE UNE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE |
« ASSEMBLÉE CONSTITUANTE » |
La semaine dernière, Sebastian Piñera a tenté de calmer la contestation : « Je reconnais que les problèmes se sont accumulés depuis des décennies et que les gouvernements successifs n’ont pas su y répondre. Je reconnais ce manque de vision et je demande pardon à mes compatriotes. » Puis, il a annoncé trois mesures phares : une augmentation des pensions de retraite, un déploiement d’une aide pour les petits salaires et la création d’un système de régulation du prix de l’électricité.
Était-ce suffisant ? Visiblement pas. Des milliers de Chiliens ont continué à descendre dans les rues pour atteindre le point d’orgue de la mobilisation vendredi 25 octobre : plus d’un million de personnes ont envahi les avenues principales de Santiago en exigeant la mise en place d’une assemblée citoyenne constituante. Le changement de Constitution est la colonne vertébrale du mouvement social au Chili. Pourquoi ? Parce que la Constitution actuelle est la même que sous la dictature de Pinochet et qu’elle constitue un héritage direct du système néolibéral contre lequel les Chiliens sont désormais en lutte.
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