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PHOTO MARCELO SEGURA |
Le président chilien, Sebastian Piñera, a nommé mercredi Macarena Santelices comme ministre chargée du Droit des femmes. Elle est la petite-nièce de l'ancien dictateur Augusto Pinochet, et sa nomination ne passe pas auprès des associations féministes.
« NOUS NE POUVONS IGNORER LE BON CÔTÉ DU RÉGIME MILITAIRE » UNE UN JOURNAL « EL MERCURIO » DE VALPARAISO DU 18 DÉCEMBRE 2016 |
ralliement des féministes au Chili depuis la nomination, mercredi 6 mai, de Macarena Santelices au ministère du Droit des femmes. Cette dernière n'est autre que la petite-nièce de l'ancien dictateur Augusto Pinochet (1974-1990).
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #NoTemenosMinistra fait partie des tendances depuis sa nomination et regroupe plusieurs appels à la démission.
La polémique sur la nomination de Macarena Santelices par le président Sebastian Piñera (droite conservatrice) provient principalement d'une interview de 2016 dans laquelle elle saluait les "bons côtés" de la dictature de 1973-1990. Période durant laquelle au moins 3 000 personnes ont été assassinées ou que l'armée à fait disparaître tandis que plus de 30 000 personnes étaient emprisonnés et torturés.
Durant cette période, au moins 316 femmes, dont 11 enceintes, ont été torturées par l'armée, rappelle la commission nationale sur les prisonniers politiques et la torture.
Sur les réseaux sociaux, le hashtag #NoTemenosMinistra fait partie des tendances depuis sa nomination et regroupe plusieurs appels à la démission.
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Durant cette période, au moins 316 femmes, dont 11 enceintes, ont été torturées par l'armée, rappelle la commission nationale sur les prisonniers politiques et la torture.
« Contre le pinochetisme et la xénophobie par Macarena Santelices, récemment nommée par le gouvernement pour être ministre des femmes, nous ne nous tairons pas. Nous exigeons sa démission immédiate ! », appelle la militante féministe Javiera Manzi, coordinatrice du mouvement du 8 mars.
Macarena Santelices veut être jugée sur ses actions
« # Nous N'avons pas de Ministre » |
Alors qu'elle prenait ses fonctions mercredi, Macarena Santelices a nié avoir jamais « soutenu ou justifié des violations de droits de l'Homme. Elle a demandée à ce qu'elle soit jugée "sur ses actions à compter de ce jour".
Elle remplace à ce poste Isabel Pla, qui avait démissionné invoquant une "usure personnelle" à ce poste alors qu'elle essuyait également des critiques de la part des mouvements féministes. Le poste est resté vacant 54 jours avant l'arrivée de Macarena Santelices.
DÉTENUES
DISPARUES GRAVIDES
#NOUS
N'AVONS PAS DE MINISTRE!
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Ces polémiques autour du poste de ministre chargé du Droit des femmes interviennent alors que l'activisme féministe gagne en vigueur chaque année au Chili. Le 8 mars dernier, plus d'un million de femmes ont défilé à Santiago lors de la Journée internationale des droits des femmes.
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