28 septembre, 2020

LE VÉNÉZUÉLA LIVRE À L’ONU UN RAPPORT AU SUJET DE LA CAMPAGNE DE DISCRÉDIT À SON ENCONTRE

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Caracas, 28 septembre 2020. Le représentant permanent du Vénézuéla auprès de l’ONU, Samuel Moncada, a remis vendredi dernier au secrétaire général de cet organisme multilatéral, António Guterres, un rapport élaboré par l’État bolivarien pour démonter la campagne de discrédit contre le pays.

Prensa Latina

Par le biais du réseau social Twitter, le diplomate a appelé l’attention sur le fait que des preuves avaient été déposées auprès de l’organisme international pour réfuter les conclusions d’une dénommée mission d’établissement des faits sur des violations présumées des droits de l’Homme dans la nation sud-américaine.

« Aujourd’hui, nous avons remis au secrétaire général António Guterres le document La Verdad de Venezuela contra la Infamia (La Vérité du Vénézuéla contre l'Infamie), avec des preuves de la manipulation faite par des auteurs qui ne sont jamais allés au Venezuela et ont servi à des fins différentes l’équipe de l’ONU qui travaille elle dans le pays », a indiqué Moncada.

La nation sud-américaine est membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies et travaille avec une commission approuvée par cet organe le 26 septembre 2019, a signalé l’ambassadeur vénézuélien.

L´auto-dénommé Groupe de Lima, dont les membres ignorent la légitimité du Gouvernement de Nicolás Maduro, a encouragé une mission qui s’est déroulée en dehors du Vénézuéla à des fins contraires à l’équipe désignée par la Haute-Commissaire Michelle Bachelet, a rappelé le représentant de Caracas.

Moncada a qualifié cette manœuvre d’opération de propagande visant à faire passer cet avis dans le cadre du travail du bureau des droits de l’Homme de l’ONU ; « la confusion est utilisée pour justifier une agression militaire contre le Vénézuéla et pour appliquer la notion de responsabilité de protéger », a-t-il dénoncé.

Le mandataire vénézuélien, Nicolás Maduro, a également remis en question jeudi dernier le caractère indépendant de la commission désignée par le groupe de pays prônant une forte hostilité envers Caracas.

« C’est un document totalement partial, sans droit à la défense, (...) rempli de mensonges et de manipulations, absolument politisé », a affirmé le président du Vénézuéla en se référant au rapport sur les prétendues violations des droits de l’Homme dans la nation sud-américaine.

peo/Jha/Wup