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PHOTO MARTIN BERNETTI / AFP |
Les deux dernières stations de métro de la capitale chilienne, endommagées lors des manifestations qui avaient tourné à l'émeute en octobre dernier, vont rouvrir ce vendredi 25 septembre, après 11 mois de fermeture. La mobilisation avait commencé contre la hausse du prix des transports publics et d'après les autorités, une centaine de stations de métro au total avaient été vandalisées ou incendiées pendant les premiers jours du mouvement social. Les travaux de réparation ont coûté pas loin de 250 millions de dollars.
Cent-dix-huit stations sur cent trente-six dans la région de Santiago ont été vandalisées à des degrés divers lors des premiers jours du mouvement social en octobre dernier. Des manifestations lancées par les lycéens, qui ouvraient les portes du métro et rendaient hors d'usage les tourniquets, pour laisser passer les passagers sans payer. Une mobilisation en réaction à la hausse du prix des transports, très cher dans la capitale par rapport aux revenus des Chiliens.
Dans les heures et les jours qui ont suivi, certaines stations ont subi des dégâts importants, ont été incendiées et des installations électriques ont même été sabotées. Six mois après le début du mouvement social, il restait encore une vingtaine de stations fermées, principalement dans le sud et l'ouest de la capitale.
Le gouvernement et la direction de l'entreprise publique assurent que les travaux de réparation menés cette année ont obligé à retarder d'un an l'ouverture de nouvelles lignes de métro, désormais prévues pour 2028.
Le métro de Santiago est le plus étendu d'Amérique du Sud, et avant le mouvement social puis la pandémie de Covid-19, il transportait 2,6 millions de passagers chaque jour.
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