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Plusieurs journalistes ont été arrêtés ce vendredi lors des manifestations contre le gouvernement chilien et la gestion de l’épidémie dans le pays. Au total, les Carabineros ont signalé 28 détenus.
MADRID, 5 sept. (EUROPA PRESS) –
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«Alerte d’arrestation au communicateur Gianco Raglianti de Prensa Opal. Nous exigeons que Carabineros et le parquet le relâchent immédiatement. Le collègue exerçait une pratique professionnelle, qui ne répond pour aucune raison à un ‘désordre public’. #LibertadDePrensa #Chile », a publié par le Colegio de Periodistas de Chile via Twitter.
Des membres des forces spéciales de sécurité ont procédé à des arrestations aléatoires et les personnes appréhendées ont été forcées de monter dans des fourgons de police, ont expliqué les médias chiliens. Le bureau du procureur a légalisé les arrestations.
Press Opal a dénoncé que cette arrestation est contraire aux accords internationaux. « En raison de la concentration de plus de 100 personnes sur la Plaza Baquedano, des personnes de la préfecture de contrôle de l’ordre public ont procédé à 20 arrestations pour troubles », a rapporté Carabineros via leur compte Twitter.
Les manifestants ont été attaqués par les forces de sécurité avec des camions équipés de canons à eau pour disperser la manifestation. Depuis que le coronavirus a fait taire les manifestations sociales en mars, les manifestants n’étaient pas revenus sur cette place centrale de Santiago du Chili.