21 septembre, 2020

LE VÉNÉZUÉLA ET CUBA DÉNONCENT L’IMPÉRIALISME DES ÉTATS-UNIS

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PHOTO FOURNIE PAR LA PRÉSIDENCE VÉNÉZUÉLIENNE 

(Nations unies) Le président du Vénézuéla, Nicolas Maduro, accusé par des enquêteurs de l’ONU d’être à l’origine de «possibles crimes contre l’humanité », a appelé lundi le monde à lutter contre « l’hégémonie » et à « l’emporter contre les idées impérialistes ».

Dénonçant « le monde de l’hégémonie, le monde de l’impérialisme » lors d’un discours enregistré à l’Assemblée générale de l’ONU, à l’occasion d’un sommet virtuel célébrant son 75ème anniversaire, Nicolas Maduro a insisté sur la nécessité d’être « unis » face à la pandémie.

La Presse avec l'AFP

«Le Vénézuéla défend un monde multipolaire, un système des Nations unies renouvelé, un système qui sache faire exécuter le droit international et protéger les peuples du monde », a-t-il souligné, en critiquant les attaques américaines, sans nommer les États-Unis, contre l’Organisation mondiale de la santé.

« Ce n’est pas le moment d’insulter, de menacer l’OMS, il est l’heure aujourd’hui de s’unir en sa faveur », a-t-il plaidé.

« Le monde a su vaincre le fascisme il y a 75 ans. Le monde gagnera aussi contre ceux qui cherchent à l’emporter à titre hégémonique, contre les idées impérialistes, il pourra vaincre le néo-fascisme […] pour la construction d’un monde nouveau sans pouvoir hégémonique, un monde appartenant au peuple », a martelé le président du Vénézuéla dont la légitimité n’est plus reconnue dans de nombreux pays.

Évoquant les prochaines élections législatives dans son pays le 6 décembre, Nicolas Maduro a rappelé avoir demandé au secrétaire général de l’ONU la participation d’une commission technique pouvant accompagner ce scrutin.

Le président du Vénézuéla doit à nouveau prononcer un discours virtuel mercredi devant l’ONU, dans le cadre de la session annuelle de son Assemblée générale à laquelle il n’a plus participé physiquement depuis 2018.


PHOTO NEWSINAMERICA
Intervenant pour Cuba, le chef de la diplomatie de ce pays, Bruno Rodriguez Parrilla, a aussi critiqué les États-Unis.

« En cet anniversaire des 75 ans de l’ONU, le multilatéralisme et le droit international sont menacés par la plus grande puissance mondiale. Le comportement irresponsable des États-Unis est le danger le plus important pour la paix et la sécurité internationales », a-t-il dit.

« Il semble que [les États-Unis] soient en guerre avec la planète […] et ses habitants », a-t-il déploré en critiquant le « blocus économique, commercial et financier » imposé par Washington à son pays.  

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LES PÉRILS DE NICOLÁS MADURO
DESSIN LO COLE

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