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ILLUSTRATION AMNESTY INTERNATIONAL
Santiago de Chile, 9 septembre 2020 (Prensa Latina) Le gouvernement chilien ne souscrira pas à l’Accord d’Escazú, promu par l’ONU et concernant les questions environnementales, a rapporté le ministre des Affaires Étrangères, Andrés Allamand.
ANDRÉS ALLAMAND ZAVALA | PHOTO AGENCIA UNO |
Interrogé sur cette question devant la Commission des Affaires Étrangères du Sénat, le ministre a déclaré que le Gouvernement chilien considérait que le traité d’Amérique Latine et des Caraïbes, tel qu’il avait été rédigé, présentait un inconvénient pour le Chili. C’est la raison pour laquelle il n’a pas encore été signé.
Selon le quotidien El Mercurio, Allamand a ajouté que le gouvernement étudie actuellement le contenu des changements que la mise en œuvre de cette initiative entraînerait dans la législation chilienne sur l’environnement et la portée interprétative de certains principes du pacte.
Les obligations auxquelles le pays s’engagerait s’il signait cet accord seraient également à l´étude, tout comme la possibilité qu´il soit éventuellement traduit devant des tribunaux internationaux.
L’Accord régional sur l’accès à l’information, la participation du public et l’accès à la justice en matière d’environnement en Amérique Latine et dans les Caraïbes, plus connu sous le nom d’Accord d’Escazú, a été signé en 2018 par 22 pays de la région, mais seulement neuf l’ont ratifié.
Comme son nom l’indique, il vise à garantir la participation des citoyens et l’accès à l’information et à la justice en matière d’environnement en Amérique Latine et dans les Caraïbes.
Promu par la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (Cepal), il est le premier traité multilatéral de la région sur les questions d’environnement et il soutient les droits de l’Homme en général et les droits environnementaux.
L’un de ses aspects les plus nouveaux et les plus positifs est qu’il reconnaît et garantit la protection des défenseurs de l’environnement.
À ce jour, il n’a été ratifié que par Antigua-et-Barbuda, la Bolivie, l’Équateur, Guyana, le Nicaragua, le Panama, Saint-Christophe-et-Nevis, Saint-Vincent-et-les Grenadines et l’Uruguay, mais 11 ratifications sont nécessaires pour qu’il entre en vigueur, dont le délai prend fin le 26 septembre.
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