05 janvier, 2023

L'AMENDE AUX NAVIRES DE CROISIÈRE RENFORCE LE BLOCUS DES ÉTATS-UNI

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PRENSA LATINA
La Havane, 4 janvier 2023. Une récente sanction contre les compagnies de croisières vise à intimider ceux qui font des affaires avec Cuba et renforce l'interdiction faite aux Étatsuniens de visiter l'île, dénonce aujourd'hui le journal Granma. [
« Coups bas contre Cuba »]

Prensa Latina

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le journal fait référence à la décision de Beth Bloom, une juge fédérale de Floride, aux États-Unis, qui a ordonné à quatre compagnies de croisières qui incluaient Cuba dans leurs itinéraires, de payer plus de 400 millions de dollars pour des dommages présumés à la société étasunienneHavana Docks.

Cette dernière avait la concession d'exploiter une partie des quais du port de La Havane avant le triomphe de la Révolution cubaine le 1er janvier 1959.

Cette décision est conforme aux dispositions du titre III de la loi Helms-Burton, qui renforce le blocus imposé par Washington il y a plus de 60 ans et est rejetée par l'écrasante majorité de la communauté internationale.

Granma avertit que cette décision réaffirme l'interdiction faite aux citoyens des États-Unis de se rendre à Cuba malgré le fait que le gouvernement de ce pays insiste sur le fait que la liberté de voyager est un droit pour toutes les personnes.

Le journal souligne également que les propriétés de la société Havana Docks ont été confisquées par le gouvernement cubain en vertu de sa souveraineté, comme toute nation indépendante, mais les États-Unis n'ont jamais voulu négocier, ni permis à ses sociétés concernées de le faire.

Il explique que le 6 juillet 1960, le gouvernement cubain a délivré la loi 851, complémentaire à la loi fondamentale de 1959, qui établit le principe de l'expropriation pour cause d'intérêt public.

Cette législation a institué la manière « d'indemniser la propriété nationalisée par les obligations de la République émises à cet effet, et a prévu la nomination d'experts pour évaluer lesdits actifs aux fins de leur paiement par le remboursement de ces obligations», note Granma.

Il ajoute que cela se ferait contre un Fonds pour le paiement des expropriations de biens et d'entreprises de citoyens des États-Unis d'Amérique, créé par la Banque Nationale de Cuba.

Ce sac serait alimenté avec 25 % de la devise étrangère correspondant aux achats de sucre que les États-Unis faisaient chaque année à Cuba, les obligations rapporteraient un intérêt annuel de 2 % et commenceraient à être payées dans un délai d'au moins 30 ans. .

Or, l'une des mesures de Washington contre Cuba fut de couper l'achat de sucre, ce qui nuisit à ses citoyens, puisqu'elle a rendu impraticable la loi 851, qui sera suivie en février 1962 par le décret de blocus, renforcé ces dernières années. jcc/livp/mem/rc

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