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BARBARA FIGUEROA
PHOTO ATONBárbara Figueroa présidente de la Centrale unitaire des travailleurs du Chili (CUT) et candidate à la prochaine Convention constituante est la cible de l’Union démocrate indépendante (UDI) parti politique fondée en 1988 par des partisans de Pinochet à la fin de la dictature, qui cherchent à interdire sa candidature.
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Les députés UDI soutiennent qu’il s’agit d’une inhabilité constitutionnelle que Barbara Figueroa occupe un poste syndical et négocie même en tant que présidente de la CUT le revenu minimum, alors qu'elle elle est candidate à la convention.
Une lettre sera envoyée ce mercredi par des députés de l’UDI au président du conseil du Service Électoral (Servel), Andrés Tagle, à fin de demander une déclaration formelle de l’entité au sujet de la candidature à la Convention Constituante de Bárbara Figueroa.
Signé par le président et le président de l'UDI, Gustavo Sanhueza, et le député Sergio Bobadilla, soutient que, dans son paragraphe final, l’article 132 de la Constitution actuelle établit des incompatibilités pour des syndicalistes devenir candidats à des charges publiques.
« Les personnes qui occupent un poste de direction de nature syndicale ou d’association de quartier, doivent suspendre ces dites fonctions dès que leur candidature est inscrite au registre électoral » citent les députés le texte relatif à cet article de la Constitution actuel.
Dans ce sens, ils se réfèrent explicitement à Barbara Figueroa pour son rôle dans la CUT alors qu’elle est candidate à la constituante du district 12 de la Région Métropolitaine.
Dans cet esprit, les parlementaires ajoutent que, «au-delà des différences politiques qui peuvent exister avec la candidate en question, il convient de garder à l’esprit que les règles ont été établies pour l’ensemble des candidats et que leur respect n’est pas seulement facultatif, mais obligatoire, car elle vise à sauvegarder des principes intérêts qui ont été considérés comme fondamentaux par le constituant ».
Ainsi, les députés demandent dans la lettre, expressément, de trancher cette "incompatibilité". «Il est urgent que son autorité se prononce sur la question de savoir si ce rôle va à l’encontre de l’interdiction énoncée à l’article 132, paragraphe final, de la Constitution politique de la République et, si cela s’avère effectif, sur les sanctions associées à cette violation », affirment-ils. HLT
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