01 avril, 2021

BOLIVIE : LE CALVAIRE DE SÉNATRICE PATRICIA ARCE

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PHOTO EPA
La Paz, 1er avril 2021.  Les autorités ont annoncé hier l’identification d’une vingtaine des ravisseurs de Patricia Arce, ancien maire de la municipalité de Vinto séquestrée lors du coup d’État de 2019 en Bolivie.

Prensa Latina 

PHOTO CARLOS LÓPEZ

Des représentants de la procédure engagée à contre ceux qui sont également auteurs d’actes de torture et de lynchage à l’encontre de l´ancienne maire ont révélé qu’ils faisaient partie de la Résistance des jeunes Cochala, un groupe formé à la terreur.

Les membres de cette entité ont été préparés à agresser des indigènes et des femmes comme la maire, qu’ils ont traîné à terre, à qui ils ont coupé les cheveux et peint le visage, ont-ils dénoncé.

'Il y a plus de 20 personnes que nous avons réussi à identifier pour la participation à mon enlèvement ', a souligné au Parquet Patricia Arce, qui est maintenant sénatrice du Mouvement Vers le Socialisme (MAS).

La législatrice a précisé que ce procès n’est pas une persécution politique, mais une recherche de justice pour tous ceux qui ont subi persécution et agressions de la part de ce groupe irrégulier.

Elle a regretté que les preuves présentées au ministère public de l´époque sur ce fait, condamné par des organismes internationaux pour violation des droits de l’Homme, aient été écartées par un procureur du gouvernement de facto alors en place.

'Nous avions alors envoyé une liste de toutes les personnes que nous avions identifiées et leur adresse, mais, malheureusement, ils l´ont ignorée', rappelle la principale victime de l’enlèvement. peo/car/apb

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