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Depuis plusieurs mois, le Chili fait face à une forte vague migratoire et peine à la contrôler. Le Congrès a approuvé une loi pour déployer les forces armées sur ces territoires en tension, frontaliers du Pérou et de la Bolivie. Dans le grand nord, les militaires seront autorisés à réaliser des contrôles d'identité, des fouilles de véhicules et de bagages, ou encore à procéder à des arrestations. [Propos anti-migrants : attention, terrain glissant ! ]
Ce sont les régions d'Arica, de Tarapacá et d'Antofagasta qui sont concernées. Elles partagent plus de 1 000 kilomètres de frontières avec le Pérou et la Bolivie, et font face depuis plusieurs mois à une forte migration, des Vénézuéliens ou encore des Colombiens qui passent la frontière illégalement.
Là-bas, les élus locaux désemparés face à cette arrivée massive restent dubitatifs quant au déploiement de l'armée. Ils estiment que les militaires ne pourront pas freiner la vague migratoire, mais que cela pourra peut-être servir pour renforcer la sécurité.
Car la délinquance et les crimes augmentent dans le grand nord chilien. À Tarapacá, notamment, où le nombre d'assassinats a doublé en l'espace de quatre ans. Le procureur de cette région les attribue à des bandes criminelles étrangères avec des modes opératoires tout à fait différents des bandes chiliennes.
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Il appelle toutefois à ne pas tomber dans le discours xénophobe. Car selon lui, le principal problème aujourd'hui, ce sont les mafias transnationales, qui profitent du flux migratoire pour pénétrer sur le sol chilien.
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LES OISEAUX MIGRATEURS DESSIN NÉSTOR SALAS |
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