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PHOTO @STREETARTISFUN Brasilia, 25 février 2023. Le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a de nouveau insisté hier sur une négociation pour mettre fin au conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, tout juste à un an du début des hostilités.
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PRENSA LATINA
LULA EN DÉCEMBRE 2022. PHOTO UESLEI MARCELINO / REUTERS |
« À un moment où l’humanité, avec tant de défis, a besoin de paix, cela fait un an que la guerre entre la Russie et l’Ukraine a débuté. Il est urgent qu’un groupe de pays, non impliqués dans le conflit, assume la responsabilité de conduire les négociations pour rétablir la paix », a réitéré Lula sur son compte Twitter.
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En janvier, l’ex-syndicaliste a confirmé la neutralité du Brésil dans l’affrontement militaire et a refusé d’envoyer des munitions de char Leopard 1 en Ukraine, comme le demandent des nations européennes.
«Le Brésil n’a aucun intérêt à envoyer des munitions pour qu’elles soient utilisées dans le contentieux entre l’Ukraine et la Russie. Le Brésil est un pays de paix. Le Brésil ne veut avoir aucune participation, y compris indirecte», a déclaré le fondateur du Parti des travailleurs, qui a rencontré à cette occasion le chancelier allemand Olaf Scholz au palais présidentiel du Planalto.
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Il a proposé à Scholz la création d’un mécanisme multilatéral qui pourrait servir d’intermédiaire à un accord de paix.
«J’ai dit au chancelier que, tout comme le G20 a été créé pour surmonter la crise économique de 2008, nous voulons créer un groupe de pays qui puisse discuter de la fin d’un conflit entre la Russie et l’Ukraine. Ce conflit n’intéresse personne», a-t-il déclaré.
Il a réitéré la nécessité d’établir cet appareil «avec suffisamment de force pour être respecté à la table et s’asseoir pour négocier avec les deux (adversaires) parce que personne ne sait quand cette guerre va s’arrêter».
Il a déclaré qu’il avait discuté de cette initiative avec son homologue français, Emmanuel Macron, et qu’il l’avait également proposée à son homologue nord-américain, Joe Biden. peo/ode/ocs
LE PRÉSIDENT VLADIMIR POUTINE DE RUSSIE ET LE PRÉSIDENT UKRAINIEN VOLODYMYR ZELENSKY. PHOTOS ALEXANDRA BEIER ALEXEÏ NIKOLSKI |