06 octobre, 2021

À LA UNE: APRÈS LES «PANDORA PAPERS», LE PRÉSIDENT CHILIEN MENACÉ DE DESTITUTION

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ILLUSTRATION EL SR GARCIA
 
Après les révélations des « Pandora Papers », les partis d’opposition au Chili ont lancé une « accusation constitutionnelle ». Cette procédure vise à établir la responsabilité des hauts fonctionnaires. En cas de succès, elle peut conduire à la destitution du président. Selon le quotidien El Dia, l’opposition veut présenter sa démarche la semaine prochaine à la Chambre basse et aimerait qu’elle soit votée avant le 21 novembre, date du premier tour de l’élection présidentielle à laquelle Sebastian Piñera ne peut plus se représenter.

Par Stefanie Schüler RFI  

UNE DU JOURNAL LA SEGUNDA
DU 6 OCTOBRE 2021

Le chef de l’État chilien se trouve dans la tourmente après la publication des Pandora Papers. « En cause, rappelle El Mostrador, la vente en 2010 de la compagnie minière Dominga via une société détenue par les enfants de Sebastian Piñera pour 152 millions de dollars ». Une grande partie de l’opération a été réalisée dans les Iles Vierges britanniques. « Les explications du président qui nie tout conflit d’intérêts n’ont convaincu personne », conclut le quotidien.

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