05 mars, 2024

MÉDIAS. EN ARGENTINE, JAVIER MILEI TRONÇONNE L’AGENCE DE PRESSE TÉLAM

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LES LOCAUX DE L’AGENCE DE PRESSE TÉLAM FERMÉS ET GARDÉS
PAR LA POLICE ARGENTINE, À BUENOS AIRES, LE 4 MARS 2024.
LES LOCAUX DE L’AGENCE DE PRESSE TÉLAM FERMÉS ET GARDÉS
PAR LA POLICE ARGENTINE, À BUENOS AIRES, LE 4 MARS 2024.
PHOTO LUIS ROBAYO/AFP
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COURRIER
INTERNATIONAL
Médias. En Argentine, Javier Milei tronçonne l’agence de presse Télam / La première agence d’information d’Amérique latine a été fermée dans la nuit de dimanche à lundi 4 mars par le gouvernement ultralibéral de Javier Milei. L’avenir des plus de 700 salariés apparaît comme très incertain.ée dans la nuit de dimanche à lundi 4 mars par le gouvernement ultralibéral de Javier Milei. L’avenir des plus de 700 salariés apparaît comme très incertain.

Courrier international

C’est par un e-mail, envoyé dans la nuit de dimanche à lundi 4 mars, que les 760 salariés de l’agence de presse Télam ont appris qu’ils étaient “dispensés” d’accomplir leurs tâches durant une semaine.

En arrivant sur les lieux, ils ont trouvé les bâtiments barricadés et gardés par la police, qui empêchait quiconque de pénétrer dans les locaux. Le site web de l’agence avait été déconnecté dans la nuit et est désormais inacessible. “Une grande violence symbolique”, selon le média ElDiarioAr.

Le gouvernement est en train de mener une des pires attaques envers la liberté d’expression des dernières quarante années de démocratie”, a dénoncé le syndicat de journalistes SiPreBA, repris par le quotidien Página 12.

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JAVIER MILEI FERME BRUTALEMENT L’AGENCE DE PRESSE ARGENTINE TÉLAM

Liberté de la presse


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LIBÉRATION

Javier Milei ferme brutalement l’agence de presse argentine Télam / 
La première agence d’information en Amérique latine a été clôturée du jour au lendemain par le gouvernement ultralibéral, et ses 700 salariés licenciés. Un coup de force qui suscite stupeur et colère.

 Libération

L’accès à la rédaction de la première agence de presse d’Amérique latine (et la deuxième de langue espagnole dans le monde, après l’espagnole EFE), bloqué par de lourdes barrières métalliques et un fort dispositif policier : c’est le visage qu’a pris, dimanche soir, l’offensive du président ultralibéral Javier Milei contre la liberté de la presse en Argentine.

Quand l’internaute tape l’adresse Internet de l’agence Télam, il tombe sur les armoiries nationales, où deux mains enlacées serrent une pique surmontée d’un bonnet phrygien, et une mention lapidaire : «La page que vous essayez de voir est en cours de reconstruction.» Le terme de «destruction» serait plus approprié : vendredi 1er mars, Milei a annoncé la fermeture de cette institution créée en 1945, un an après l’Agence France-Presse dont elle est (ou était) l’équivalent.

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DESSIN SERGIO LANGER

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