18 janvier, 2022

LE PRÉSIDENT CHILIEN CONFIRME SON REJET D'UN PROJET DE LOI D'AMNISTIE

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PAS UN JOUR DE + EN PRISON  , «LIBERTÉ SANS CONDITION POUR TOUTES
LES PRISONNIÈRES ET LES PRISONNIERS POLITIQUES AU CHILI »
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Santiago du Chili, 18 janvier 2022. Le président du Chili, Sebastián Piñera, a confirmé aujourd’hui ses critiques contre le projet de loi d'amnistie pour les personnes détenues lors de l’explosion sociale d’octobre 2019, lequel est actuellement en discussion au Sénat.

par Prensa Latina 

 GRAFFITI VU AU SUD DE PARIS,
DANS LE 13ème ARRONDISSEMENT

Le mandataire a refusé de soutenir ce projet, indépendamment d’éventuelles modifications, et a qualifié de "mauvais signe" le fait de gracier ou d’amnistier ces personnes qui ont affronté les carabiniers.

Par ailleurs, le sous-secrétaire à l’Intérieur, Juan Francisco Galli, a également questionné la possibilité d’une amnistie pour les personnes détenues et les condamnées pour des délits liés aux manifestations de 2019, lesquelles s'opposaient au modèle néolibéral soutenu par Piñera.

Ces protestations se sont avérées les plus importantes au Chili depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990) et exigeaient un changement profond dans le pays et de la Constitution.

Selon l’Institut national des droits de l’Homme, il y a actuellement trois mille soixante-douze plaintes contre les forces de sécurité et 136 agents officiels.

Le processus constitutionnel en cours au Chili découle des protestations lancées en 2019 et du référendum organisé le 25 octobre 2020 pour modifier la Constitution actuelle, héritée de la dictature de Pinochet.

À la fin de l’année dernière, la direction de la campagne électorale du président récemment élu du Chili, Gabriel Boric, a annoncé que celui-ci retirerait les plaintes de l'État contre les personnes détenues lors des manifestations susmentionnées.

L'équipe de Boric à expliquer "analyser comment guérir un pays, à la fois pour ceux qui ont subi des dommages lors de l’explosion sociale et pour ceux actuellement injustement privés de liberté ".

La libération des "prisonniers politiques" de ces événements a été l’un des thèmes centraux de la campagne électorale de Boric. peo/mem/dla

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