L'entreprise chilienne Fermex commercialisait ces ferments lactiques et Mme Gilberte van Erpe, gérante de la société française, se chargeait de convaincre les Chiliens d'investir, leur assurant qu'ils pourraient les revendre, à terme, à prix d'or à l'industrie cosmétique française.
L'avocat Raul Meza, représentant des victimes de l'escroquerie, a exprimé leur "profonde satisfaction" après que la justice française a déclaré recevable leur plainte, déposée il y a quatre mois.
L'audience judiciaire consacrée à cette affaire doit se dérouler le 15 janvier à Paris, a annoncé l'avocat chilien, qui entend se rendre sur place.
Deux dirigeants de Fermex avaient été interpellés le 18 juillet 2006 après la découverte de la supercherie et un tribunal de Santiago avait condamné Mme van Erpe à une peine de prison. Le 25 juillet, une chaîne de télévision chilienne avait annoncé avoir localisé à Paris la chef d'entreprise française, dont on avait perdu la trace. Selon l'avocat chilien, la cour d'appel de Santiago a formulé une demande d'extradition à son encontre mais aurait décidé de la retirer afin de faciliter la procédure en France.