L'ancien président sandiniste Daniel Ortega était donné largement en tête de l'élection présidentielle au Nicaragua à l'issue du premier tour, après le dépouillement des suffrages dans 14,65 % des bureaux, selon les résultats préliminaires et partiels annoncés par le Conseil suprême électoral, lundi 6 novembre. L'ex-guérillero obtenait 40,04 % des voix devant Eduardo Montealegre de l'Alliance nationale nicaraguayenne (ALN, droite, 33,29 %), José Rizo du Parti libéral constitutionnaliste (PLC, droite, 19,51 %), Edmundo Jarquin du Mouvement de rénovation sandiniste (MRS, 6,89 %) et Eden Pastora de l'Alliance pour le changement (AC, 0,27 %).Ces résultats ont été confirmés, lundi, par un groupe d'observateurs indépedants Ethique et transparence qui a déployé environ 11 000 observateurs pour les élections de dimanche au Nicaragua. Selon le décompte de ce groupe indépendant, M. Ortega remporte l'élection présidentielle avec 38,4 % des votes. Eduardo Montealegre recueille 29,52 % des voix. Ethique et transprence estime que ces résultats comportent une marge d'erreur de 1,7 %.
Près du quartier géneral sandiniste, dans la colonie Maximo Jerez, des partisans ont commencé à fêter la victoire dans la nuit : leur candidat pourrait être élu président dès au premier tour, puisqu'il faut pour cela obtenir au moins 35 % des voix avec 5 % d'avance sur le candidat arrivé second. Un second tour lui serait fatal, selon tous les sondages, car les voix de deux candidats de droite – Eduardo Montealegre, soutenu par Washington et le patronat, et José Rizo – s'uniraient. Quant à la présence du candidat dissident sandiniste Edmundo Jarquin, du Mouvement de rénovation sandiniste, elle affaiblit la position du leader du Front sandiniste de libération nationale (FSLN).
VOTE MASSIF, DANS LE CALME
Les Nicaraguayens ont voté massivement et dans le calme dimanche. A 18 heures (1 heure du matin, heure de Paris), heure officielle de la clôture du scrutin, des électeurs attendaient encore de pouvoir voter dans une partie des 11 274 bureaux de vote. Selon le code électoral, les électeurs qui se trouvaient dans ces files d'attente étaient autorisés à voter. Des observateurs ont estimé que la participation pourrait être de 70 %.
Daniel Ortega a été parmi les premiers des 3,6 millions de Nicaraguayens inscrits sur les listes électorales à voter dans la capitale, Managua. "Nous faisons pleinement confiance à Dieu, le peuple nicaraguayen va gagner au premier tour", a-t-il déclaré. Il a ajouté qu'il enyoyait "un message de tendresse et d'amour au peuple frère du Venezuela et à tous les peuples latino-américains et caribéens". Les quatre autres candidats à la présidence ont également voté dans la matinée, qui a vu de longues files d'électeurs se former avant même l'ouverture du scrutin, à 7 heures (14 heures, heure de Paris). Les Nicaraguayens devaient aussi renouveler leur Parlement et élire 20 députés au Parlement centraméricain.
NOMBREUX POLICIERS ET OBSERVATEURS
En prévision d'un résultat serré et de possibles contestations, 9 000 policiers, 3 200 volontaires et 12 500 policiers électoraux appuyés de 8 300 soldats ont été déployés dans le pays. Des milliers d'observateurs nationaux et internationaux, dont ceux de l'Organisation des Etats américains, de l'Union européenne, du Centre Carter, étaient également présents. Peu avant la fermeture du scrutin, l'Institut pour le développement et la démocratie (Ipade), qui a déployé 2 100 observateurs, avait enregistré des irrégularités dans 3 % des bureaux.
Comme dans la plupart des élections récentes en Amérique latine (Bolivie, Equateur, Pérou, Mexique), la lutte d'influence entre les Etats-Unis et les régimes vénézuélien et cubain s'inscrit en toile de fond de cette élection. Le vice-président vénézuélien, José Vicente Rangel, a accusé dimanche Washington d'avoir exercé "pression et chantage". "Moi, a-t-il ajouté, j'ai mon favori de cœur, et le cœur est à gauche."
VOTE MASSIF, DANS LE CALME
Les Nicaraguayens ont voté massivement et dans le calme dimanche. A 18 heures (1 heure du matin, heure de Paris), heure officielle de la clôture du scrutin, des électeurs attendaient encore de pouvoir voter dans une partie des 11 274 bureaux de vote. Selon le code électoral, les électeurs qui se trouvaient dans ces files d'attente étaient autorisés à voter. Des observateurs ont estimé que la participation pourrait être de 70 %.
Daniel Ortega a été parmi les premiers des 3,6 millions de Nicaraguayens inscrits sur les listes électorales à voter dans la capitale, Managua. "Nous faisons pleinement confiance à Dieu, le peuple nicaraguayen va gagner au premier tour", a-t-il déclaré. Il a ajouté qu'il enyoyait "un message de tendresse et d'amour au peuple frère du Venezuela et à tous les peuples latino-américains et caribéens". Les quatre autres candidats à la présidence ont également voté dans la matinée, qui a vu de longues files d'électeurs se former avant même l'ouverture du scrutin, à 7 heures (14 heures, heure de Paris). Les Nicaraguayens devaient aussi renouveler leur Parlement et élire 20 députés au Parlement centraméricain.
NOMBREUX POLICIERS ET OBSERVATEURS
En prévision d'un résultat serré et de possibles contestations, 9 000 policiers, 3 200 volontaires et 12 500 policiers électoraux appuyés de 8 300 soldats ont été déployés dans le pays. Des milliers d'observateurs nationaux et internationaux, dont ceux de l'Organisation des Etats américains, de l'Union européenne, du Centre Carter, étaient également présents. Peu avant la fermeture du scrutin, l'Institut pour le développement et la démocratie (Ipade), qui a déployé 2 100 observateurs, avait enregistré des irrégularités dans 3 % des bureaux.
Comme dans la plupart des élections récentes en Amérique latine (Bolivie, Equateur, Pérou, Mexique), la lutte d'influence entre les Etats-Unis et les régimes vénézuélien et cubain s'inscrit en toile de fond de cette élection. Le vice-président vénézuélien, José Vicente Rangel, a accusé dimanche Washington d'avoir exercé "pression et chantage". "Moi, a-t-il ajouté, j'ai mon favori de cœur, et le cœur est à gauche."